khadija28
24-01-2008, 13:33
AKCF123-0123081645, AKCF121-0123082304, AKCF120-0123082254
RAFAH, Bande de Gaza (AP) -- Israël veut abandonner tous ses liens avec la Bande de Gaza, y compris la fourniture d'électricité et d'eau, maintenant que la frontière sud du territoire avec l'Egypte a été ouverte de force, a annoncé jeudi le vice-ministre de la Défense Matan Vilnai.
On ne savait pas dans un premier temps s'il exprimait la position officielle du gouvernement israélien ou s'il s'agissait d'un ballon d'essai destiné à la communauté internationale.
La réaction du Caire n'a pas tardé. Hossam Zaki, porte-parole de la diplomatie égyptienne, a rejeté cet idée, qualifiée de «supposition erronée». «La situation actuelle est une exception et pour des causes provisoires. La frontière reviendra à la normale». Il a précisé que Le Caire n'avait pas été officiellement approché par Israël sur ce genre de proposition.
En privé, plusieurs responsables israéliens estiment que la destruction de la frontière Gaza-Egypte, que des militants ont fait sauter, est une bonne chose, susceptible d'alléger la pression qui pèse sur Israël pour que l'Etat hébreu continue de garantir les besoins de **** de la population du territoire. Et de faciliter la rupture croissante de tous les liens avec la Bande de Gaza désormais aux mains du Hamas. Israël avait quitté Gaza en 2005, après 38 ans d'occupation militaire.
Des dizaines de milliers de Gazaouis soumis au blocus israélien depuis deux ans se sont engouffrés en Egypte. Les garde-frontières égyptiens ont rapidement été débordés, et ces deux derniers jours, les Gazaouis ont accumulé les provisions en Egypte. Israël en riposte à cessé les livraisons d'urgence de fuel, au motif que les Gazaouis pouvaient désormais s'approvisionner en Egypte.
«Nous devons comprendre que du moment que Gaza est ouverte de l'autre côté, nous en perdons la responsabilité. Nous voulons donc nous en déconnecter», a déclaré Matan Vilnai, cité par ses services. «Nous voulons arrêter de leur fournir de l'électricité, de l'eau et des médicaments, pour que cela vienne d'ailleurs».
Israël continuera pourtant jusqu'à ce qu'une alternative soit trouvée, aurait-il ajouté.
Reste à savoir ce que fera l'Egypte. La pression est considérable ces derniers jours sur le président Hosni Moubarak pour qu'il permette d'alléger les souffrances des Palestiniens de Gaza. Mais Le Caire risque de voir d'un mauvais oeil le fait d'avoir une frontière ouverte sur un Territoire dirigé par le Mouvement de la résistance islamique.
On ne savait donc pas quand Le Caire déciderait de faire cesser le libre flux de Gazaouis. A Tel Aviv, le sous-secrétaire d'Etat américain Nicholas Burns a estimé qu'il revenait à l'Egypte de «ramener la situation à la frontière sous contrôle». AP
RAFAH, Bande de Gaza (AP) -- Israël veut abandonner tous ses liens avec la Bande de Gaza, y compris la fourniture d'électricité et d'eau, maintenant que la frontière sud du territoire avec l'Egypte a été ouverte de force, a annoncé jeudi le vice-ministre de la Défense Matan Vilnai.
On ne savait pas dans un premier temps s'il exprimait la position officielle du gouvernement israélien ou s'il s'agissait d'un ballon d'essai destiné à la communauté internationale.
La réaction du Caire n'a pas tardé. Hossam Zaki, porte-parole de la diplomatie égyptienne, a rejeté cet idée, qualifiée de «supposition erronée». «La situation actuelle est une exception et pour des causes provisoires. La frontière reviendra à la normale». Il a précisé que Le Caire n'avait pas été officiellement approché par Israël sur ce genre de proposition.
En privé, plusieurs responsables israéliens estiment que la destruction de la frontière Gaza-Egypte, que des militants ont fait sauter, est une bonne chose, susceptible d'alléger la pression qui pèse sur Israël pour que l'Etat hébreu continue de garantir les besoins de **** de la population du territoire. Et de faciliter la rupture croissante de tous les liens avec la Bande de Gaza désormais aux mains du Hamas. Israël avait quitté Gaza en 2005, après 38 ans d'occupation militaire.
Des dizaines de milliers de Gazaouis soumis au blocus israélien depuis deux ans se sont engouffrés en Egypte. Les garde-frontières égyptiens ont rapidement été débordés, et ces deux derniers jours, les Gazaouis ont accumulé les provisions en Egypte. Israël en riposte à cessé les livraisons d'urgence de fuel, au motif que les Gazaouis pouvaient désormais s'approvisionner en Egypte.
«Nous devons comprendre que du moment que Gaza est ouverte de l'autre côté, nous en perdons la responsabilité. Nous voulons donc nous en déconnecter», a déclaré Matan Vilnai, cité par ses services. «Nous voulons arrêter de leur fournir de l'électricité, de l'eau et des médicaments, pour que cela vienne d'ailleurs».
Israël continuera pourtant jusqu'à ce qu'une alternative soit trouvée, aurait-il ajouté.
Reste à savoir ce que fera l'Egypte. La pression est considérable ces derniers jours sur le président Hosni Moubarak pour qu'il permette d'alléger les souffrances des Palestiniens de Gaza. Mais Le Caire risque de voir d'un mauvais oeil le fait d'avoir une frontière ouverte sur un Territoire dirigé par le Mouvement de la résistance islamique.
On ne savait donc pas quand Le Caire déciderait de faire cesser le libre flux de Gazaouis. A Tel Aviv, le sous-secrétaire d'Etat américain Nicholas Burns a estimé qu'il revenait à l'Egypte de «ramener la situation à la frontière sous contrôle». AP